Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

osmanexpress

13 mai 2013

Enfin, We Love You Anne!

@ elekekepepe

Et voilà bien une nouvelle qui, déjà fait réjouir les cinéphiles haïtiens. Après une décennie d’attente, la suite de I love You Anne  (We Love You Anne), est enfin à l’affiche. Et la grande première est prévue pour les 25 et 26 mai prochain au Ritz Kinam II à Pétion ville.

A un temps où l’industrie cinématographique d’Haïti connait un moment de vaches maigres, personnellement, je pense que cette nouvelle tombe vraiment bien. Le cinéma local avait grandement besoin de ce regain de vitalité.

Sorti  en 2003, I love You Anne est un long métrage à record et à succès. Les principaux acteurs sont des artistes bien connus et appréciés du show biz haïtien; Don K-to, Ti Djo Zenny, Tonton bicha, Nice Simon, Blondy Ferdinand entre autres.

A Port-au-Prince comme en provinces, Anne, cette musique de Anthonio Chéramy (Don K-to), convertie en film par le populaire réalisateur Richard Senecal, a fait salles combles dans toues les salles de projection du pays.

 

Synopsis

Dans l’acte I, on a eu droit à un scenario d’une grande simplicité. Anne (Nice Simon) est une jolie demoiselle, un Corps-beau, dont la corpulence n’a presque rien à envier aux actrices hollywoodiennes. Elevée par son père, Tonton Bicha (Daniel Fils-Aimé), elle a dû vivre sous les caprices et le regard vigilant de ce dernier. Même dans le choix de son partenaire, elle n’était pas libre.

Entre Don K-to (chanteur-dread)  et Judes Dutreuil (Ti Djo Zenny), un jeune fougueux entrepreneur, la belle a choisi le chanteur de Brother’s Posse. Et ce, malgré l’interdiction formelle de son père qui lui, a bien préféré à Judes. N’attendez pas que je vous dise pourquoi hein !

Ainsi, le premier épisode s’est terminé sur une victoire de Don K-to sur son concurrent, Judes. Mais ce dernier, comme tout bon guerrier n’a pas dit son dernier mot.

Et voilà, pour cette deuxième manche de ce long métrage, il faut donc s’attendre à une réplique de l’ami du policier (Judes) qui, bien évidemment va employer d’autres trucs pour mieuxapprivoiser la belle.

Le 2e scenario s’annonce vachement intéressant avec beaucoup plus d’intrigues. Voire que d’autres noms à sensation viennent rejoindre le casting. On peut citer entre autres les acteurs Gessica Généus, Paul Henry Athis, le musicien vedette de Djakout # 1, Reginald Bastien dit Ti Regi.

Vivement succès à I Love You Anne II.  We love You Anne.

Jérôme Osman

Publicité
Publicité
13 mai 2013

Pipo : un chanteur de KLASS

Edersse

Certains artistes passent tellement de présentation, qu’il est parfois difficile de parler d’eux. C’est ainsi que je me suis donné la lourde tâche de parler, d’Edersse Stanis aka Pipo. Un chanteur accompli, un vocaliste né, un interprète de charme.

De Passion de Montréal, passant par D-Zine, Bel-Jazz, Hang Out, Nu-Look jusqu'à KLASS, le natif de l’Artibonite n’a cessé de s’attirer  des éloges flatteurs. Ses prouesses vocales ne laissent jamais aucun mélomane indifférent.

Le type est capable de n’importe quelle note aigüe. Il est doté d’une voix exceptionnelle. Chaque chanson, chaque interprétation est une occasion d’apprécier, son immense talent pour le chant.

Dans la foulée, ses capacités lui ont permis de travailler avec les plus belles têtes du Konpa Direct (version Nouvelle Génération). Il y a deux (2) ans de ça, conjointement avec le talentueux maestro Arly Larivière, il a magistralement interprété CONFIRMATION, l’une des plus belles œuvres de Nu-Look.

Quelques mois seulement après avoir tourné la page de Nu-Look, l’homme de grande taille a été accueilli par Richie au sein de KLASS. Le maestro 5 étoiles lui a confié la livraison musicale de FEL VINI AVAN, soit le tout premier disque de ce jeune groupe.

Le choix était judicieux. Le chanteur a mis toute sa fougue, toute son âme, tout son corps pour interpréter les morceaux qui lui ont été destinés. Il a fait ça avec toute la classe vocale dont il est reconnu. C’est du grand art, dirait notre ami Djecee.

Auditionnant attentivement You Don’t Want Me, Priorite, Emmène-moi, Mizi sa, on déduit tout simplement que ; même en changeant le look de sa coiffure, l’artiste garde encore le top de sa forme.

Rayi chen an, men di dan’l blan. En effet, loin de tout ce qu’on pourrait reprocher à l’interprète de Ou fou pou li, il est un chanteur d’une voix ensorcelante. Il est de cette catégorie de chanteurs Konpa, à qui on peut confier l’interprétation de n’importe quel album. Arly et Richie ne diront pas le contraire.

Jérôme Osman

25 avril 2013

Ligue Des Champions: l’Allemagne puissance 4

Bayern de Munich

Et voilà, en seulement 48h, le monde du foot a connu deux évènements, auxquels on ne s’attendait peut-être pas. Même les Allemands.                                                                                                                                                                                        En effet, tout a commencé mardi dernier à Allianz Arena. Dans une ambiance de vive allure, le Barça a été humilié 4-0 par le Bayern  de Munich. Avec matière et surtout de la manière, les Munichois n’ont pas fait trop de détails aux visiteurs espagnols, visiblement dépassés par l’affiche du jour. Nous connaissons déjà les faits. Point n’est besoin d’y revenir.                          

Après cette sanglante défaite, entre joie et angoisse, c’était tout simplement le délire qui a atteint l’univers du ballon rond. Kote yap plimen kodenn, poul pa ri. Les fans du Real de Madrid ne devaient surtout pas se moquer des supporters catalans après ce revers historique.

En effet, soit un jour après la raclée du voisin, c’était autour des madrilènes de payer chèrement la domination des Allemands de Borussia Dotmund. Et toujours avec la même puissance 4, mais avec un but d’honneur pour la casa blanca. Ce petit but du Real pourra bien être utile au match retour. C’est ce qu’espéraient en tout cas certains fans zélés de la maison blanche. Ces derniers qui croient encore à un réveil historique des coéquipiers de Ronaldo à Bernabeu.

Bayern de Munich vs FC Barcelone 4-0. Borussia Dutmund vs Real Madrid 4-1. L’Allemagne puissance 4. Et déjà on rêve d’une finale 100% allemande, à moins que le Cris (Cristiano) et le Messie (Messi) opèrent des miracles pour leur club respectif. Si ce n’est pas impossible, cette mission parait bien difficile.

Osman Jérôme

16 avril 2013

Bienvenue au festival de Saint-Marc

festival-st-marc

Depuis déjà cinq ans, il est fini par devenir une habitude, que la fête patronale de Saint-Marc se bénéficie d’un festival (de musique). Festival de Saint-Marc. Et cette année encore, à l’ occasion des activités marquant les 318 ans de fondation de la ville, les festivaliers seront bien servis.

En effet, du 19 au 12 avril prochain, la Rue Christophe (fraichement rénovée) accueillera en grande pompe la cinquième édition de cette manifestation socioculturelle, qui se veut une vitrine promotionnelle pour vendre les potentialités touristiques de la cité de Nissage Saget.

Comme par le passé, ce dernier épisode du Festival de Saint-Marc servira de prétexte pour danser au son et aux rythmes d’une dizaine d’artistes et groupes haïtiens de grande renommée.

Par ailleurs, à part le côté festif, les responsabls de HandzUp group veulent aussi profiter de cette occasion pour offrir une série de conférences au profit des jeunes des quatre coins de la ville. Histoire de renforcer la capacité de ces derniers et les inciter également à l’action, à en croire Harry Luc, l’un des organisateurs de cette activité.

Comme pour perpétuer dans la tradition, cette année encore, les organisateurs espèrent que les pèlerins, les festivaliers répondront en masse pour le plein succès de cette manifestation socioculturelle qui ne se produit pas tous les jours.

Joyeux festival, et surtout bonne fête Saint-Marc à tous.

Jérôme Osman

11 avril 2013

Bonnes notes pour Shabba

shabba1

Pipiti pi Rèd. Pipiti Still Rèd. Et Hervé Anténor l’a refait. Et ceci avec de la manière et de la matière s’il vous-plait. Dans cette petite note, on ne va se tarder sur le premier album de Shabba qui a connu un succès éclatant, tant en Haïti qu’à l’étranger. Les archives et les chiffres sont là. L’artiste a osé. Et il a  touché le plafond. Claudia Siar ne dira pas le contraire.

En effet, deux après son premier opus solo, Shabba nous revient avec un nouveau disque, dont le package musical n’a rien à envier au premier. Au contraire.

Fouge, détermination, talent, expérience, l’artiste a mis tout en œuvre. Preuve que son premier coup d’essaie n’était pas le fruit du hasard.

Pipiti Still rèd, c’est le titre commercial du nouvel album perso de Shabba. Cet opus d’une dizaine de morceaux est capable de faire honneur à la discothèque de n’importe quel fin mélomane. Des mélodies entrainantes et captivantes. Des textes bien montés. Des voix qu’il faut à la place qu’il faut. Shabba Is back dans les bacs.

Comme avant, pour cette deuxième production musicale, le fougueux tambourineur-chanteur de Djakout # 1 a fait appel à une belle pochette de musiciens amis pour lui prêter la main forte. Et c'était bien calculé. Déner Séide, Nickenson Prud’homme, Sanders Solon, Mikaben, Wanito, Monique Seka, Princesse Lover, J-Perry, Tassy, Parisien, Olivier Duret, Ti-Jo, Michael Guirand, Richie, Réginald Cangé, Ti Régi, Ti Pouch, et surtout son ami-ennemie Roberto Martino. Que de stars sur un même opus. On ne pouvait s’attendre à mieux.

Entrons maintenant dans l’album en soi. Je ne suis pas un critique musical. Mais un mélomane qui sait apprécier. Donc, ne vous attendez pas à ce que je vous fasse des analyses pointillées de l’opus. Cependant, à titre d’opinion personnelle, je peux dire que Shabba a fait encore un travail vraiment exceptionnel pour nous soumettre ce CD de 11 titres, dont les uns plus intéressants que les autres.

Contrairement au premier, la couleur musicale de ce deuxième album est beaucoup plus variée. Même si la forte touche du kompa est toujours présente. Evidence. Sur ce disque, on a droit à un kompa léger qui flirte avec le zouk love (Che an mwen), un kompa dur (Mize pyew, zokiki), un air de soukous (Jou a la), de dance (Club la cho, Ti Manuella), un kompa love (Pou lavi, Pitom pat konnen, Assez), un air de boléro (Zanmi). Des titres qu’on peut écouter sans répit, sans aucun risque de déplaire aux tympans. Pipiti Still Rèd est à délecter avec soin.

Che an mwen ou Chiki chika, Pou la vi ou Pito’m pat konnen, madame, Monsieur, difficile de vous dire quels sont mes préférences, tant que je suis emballé par le contenu de cet album dont la compilation des tracks s’étend sur une durée de 58 minutes et 18 secondes.

En effet, Shabba peut, ne pas être l’un des plus grands musiciens de sa génération, cependant, sa fougue, son audace et son talent ne se promènent pas sur les trottoirs. Alors, s’il faut donner à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu, donc donnez  à l’artiste ce qui lui revient. Surtout de l’appréciation et de l’encouragement. Piti a still Rèd.

Osman Jérôme

Publicité
Publicité
10 avril 2013

Un étudiant haϊtien attaqué par des bandits en République Dominicaine

Arnold

Arnold Alcius Joseph (Crédit Photo Arnold A J)

L’insécurité, tel est le phénomène auquel, la population dominicaine s’est malheureusement exposée depuis bien des temps. Un jour ne se passe sans que les médias ne rapportent pas des cas de violence, de meurtre, de viol et de vol enregistrés sur le territoire dominicain. L’insécurité dans les rues dominicaines, c’est tellement devenue monnaie courante ces derniers temps.

Simples citoyens, commerçants, touristes, étudiants, personne n’est exempte de ce phénomène qui ne cesse de gagner en intensité. Lundi 8 avril 2013, Alcius Arnold Joseph s’est fait attaqué par deux bandits à Puerto Plata (Nord du pays). Le fait s’est produit, quand cet étudiant haϊtien s’appretait à rentrer chez lui à Costambar, en revenant de l’université. " Il était dèjà 21h, quand je suis revenu de l’école. Arrivé dans mon quartier, j’ai descendu le bus, et une fois pris la route qui conduit à mon appartement, deux individus armés de couteaux se précipitèrent vers moi. Ils m’ont braqué et apporté tout ce dont j’avais dans mes poches, dont mon passeport et mon téléphone", se plaint ce jeune étudiant en Génie Industrielle à UTESA. Par ailleurs, ce futur professionnel se dit être choqué par ce qui est arrivé. D’ailleurs, il n’est pas habitué à ces genres de scènes.

Il y a environ deux moi de ça, toujours à Puerto Plata, deux haϊtiens ont été kidnapés par des hommes à bord d’une voiture de transport. Ils ont été libérés par la suite, après avoir été dépossédés de tous ce qu’ils portaient avec eux. En effet, dans cette condition d’insécurité généralisée, ceux qui sont de passage en République Dominicaine, à Puerto notamment doivent faire preuve de vigilance, car les ravisseurs sont dans la ville.

Osman Jérome

1 mars 2013

Dave, un talent à apprécier !

DaveUne fois installés ici en République Dominicaine, les Haïtiens participent activement dans la vie sociale dominicaine. Qu’il soit dans le cinéma, la peinture ou la musique, nombreux, sont les haïtiens qui évoluent dans le secteur artistique en République Dominicaine. Ainsi, aujourd’hui, nous avons l’honneur de présenter au public, un jeune artiste, un jeune musicien plein de talents et d’avenir. Il s’appelle Dave Mackenro Valmé.

Originaire de Jérémie en Haïti, Dave s’installe depuis quelques années en république voisine où il fait ses études en médecines à UTESA. En effet, parallèlement à ses activités universitaires, l’artiste ne peut pas se passer de sa passion pour la musique. Ainsi, entre ses heures de cours et ses travaux pratiques, il arrive quand même à trouver du temps pour composer et produire des chansons. «Una lagrima», «Pa gen moun tankou’w», «Yon sel Bondye», sont des titres qui lui ont déjà valu l’appréciation du public haïtien à Santo Domingo (notamment la communauté estudiantine) qui répond presque toujours à ses affiches.

«Apwoche», tel est le titre de l’album que l’artiste de 27 ans cuisine depuis quelque temps pour ses fans. Ce disque d’une dizaine de chansons, dont la sortie officielle est prévue pou bientôt sera un mélange de reggaeton, du rap, du zouk entre autres.

En attendant que l’album soit prêt pour apprécier le talent musical de ce futur médecin-musicien ou musicien-médecin comme vous voulez, madame, monsieur, je vous invite à prendre position convenable et auditionner avec appréciation «Dime que si», un nouveau titre signé Dave  Mackenro, soit le dernier qui annonce l'arrivée du disque. Dime que si», un hymne à l’amour, le soupir d’un cœur qui n’a pas ce qu’il désire.

Cliquez ici pour écouter la musique : https://soundcloud.com/ralph-simon-konsa-mrele/dave-mackenro-dime-que-si

Osman Jérome

31 août 2012

Richie, un musicien de "klass"

klassIngéniosité, dextérité, créativité, virtuosité, originalité…les mots ne sont pas du tout trop flatteurs pour présenter Jean-Hérard Richard, l’un des plus valeureux et talentueux musiciens que le Kompa Direk, la musique dansante haïtienne a connu durant ces vingt dernières années. Richie, un nom qui, après 12 ans d’exercice musical professionnel s’inscrit déjà en grandes lettres dans le panthéon des figures emblématiques de la musique locale. Ce qui lui a valu l’estime de toute une génération, de tout un peuple.

Capois très fier, l’homme au look tape à l’œil appartient à cette Nouvelle Génération du Kompa, fortement estampillée par la paresse et la médiocrité avilissantes des compositeurs, musiciens et paroliers qui se versent plutôt dans la facilité la plus insensée au détriment du travail bien fait. Après quelques expériences, peu fructueuses, celui qui avoue avoir né avec la musique dans le sang a commencé officiellement à jouer le Konpa en 1992 au sein du groupe de Tah-paj avec des têtes qui, aujourd’hui sont très connues et appréciées en Haïti dont Arly Lariviere, Gazzman Pierre Couleur, Nixon Mésidor, etc. Cette expérience, bien que fugace lui a tout de même valu quelques lauriers de compliments.

Arrivé à Zenglen en 1997. Dès son mariage et jusqu'à sa séparation avec le l’équipe "5 étoiles", Richie a majestueusement laissé son empreinte sur ce groupe qui l’a vraiment propulsé sur la scène musicale. La virtuosité de son écriture musicale est acceptée et approuvée par les critiques les plus acerbes et les plus rigoureux. Sa dextérité à la batterie est chose rare. Ses arrangements musicaux épatent câlinent les tympans. Percussionniste, compositeur, arrangeur, chanteur, producteur l’auteur de "Fich bòlet" possède un art envoutant et inclassable.

Aujourd’hui, après avoir tourné la glorieuse page de Zenglen, il revient sur le podium musical avec "klass", sa propre  formation musicale, en nous proposant "Yon bagay 9" (quelque chose de neuf). Après plus dune décennie de carrière, richement couronnée de succès et de gloire, certains chuchoteraient que le "Super star maker" n’a pas trop grand-chose à prouver de son talent de musicien accompli, respecté et respectable. Mais à 43 ans le Professeur, ayant bonne maitrise de sa grammaire musicale, veut encore prouver à tous que la matière grise de son être est toujours en constante ébullition et prête à accoucher de nouvelles sonorités rythmiques comme il en a l’habitude. D’ailleurs, en réécoutant "5 dwèt", "5 étoiles", "5 continents", "5 sens + "1, "5e vitesse", des tubes qui vous prennent toujours aux triples à chaque audition, il ne serait pas moche et vain d’espérer du nouveau de ce musicien de "klass 5 étoiles". Vous avez !

Osman Jérome

Publicité
Publicité
osmanexpress
Publicité
Archives
Publicité